Les gaz à effet de serre, qu’est-ce que c’est ?
Les gaz à effet de serre (GES) sont des composants gazeux qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre, contribuant à l’effet de serre. L’augmentation de leur concentration dans l’atmosphère terrestre est un facteur soupçonné d’être à l’origine du récent réchauffement climatique.
Gaz à effet de serre et réchauffement climatique
Les gaz à effet de serre font l’objet d’un combat universel pour leur diminution radicale. Et pour cause? Ils dérèglent le climat et menacent la survie du genre humain, par l’interception du rayonnement infrarouge ou thermique émis par la terre. Faisant ainsi obstacle à l’équilibrage du rayonnement solaire nécessaire au rafraîchissement de notre planète, les gaz à effet de serre engendrent le réchauffement climatique. Leur origine est à la fois naturelle et inhérente aux activités humaines.
La vapeur d’eau d’origine naturelle est le gaz à effet de serre le plus présent et le plus temporaire dans l’atmosphère. Il ne tient que quelques jours, et est utile à l’optimisation thermique de la planète terre, afin que sa température moyenne ne se maintienne en dessous de – 17 degrés.
Les autres gaz jouent un rôle dans l’effet de serre additionnel. Ils sont en très grande partie dus aux activités humaines. De par leur effet, leur résistance – ils durent environ cent ans – et leur croissance, ils exposent la planète à de grands bouleversements climatiques.
Si l’ozone naturel stratosphérique arrête les ultraviolets du soleil, l’ozone troposphérique, essentiellement provoquée par l’émission anthropique de gaz, tels que les composés organiques volatils et les oxydes d’azote, constitue par contre un polluant très agressif dans les villes, engendrant 13% de l’effet de serre additionnel.
Le sol et les océans sont les principales sources naturelles du protoxyde d’azote, mais ce gaz, également produit par la combustion de matières organiques et de combustibles fossiles, proviennent majoritairement de la transformation des produits azotés (engrais, fumier, lisier, résidus de récolte) sur les terres agricoles. Le protoxyde d’azote contribue à hauteur de 5 % à l’effet de serre additionnel, tandis que le méthane en représente 17%. Cet hydrocarbure, élément principal du gaz naturel et du biogaz, est aussi généré par des pratiques agricoles, l’élevage des ruminants et des décharges d’ordures ménagères. Les gaz fluorés, principalement des gaz réfrigérants et des gaz propulseurs des bombes aérosols (CFC), n’existent pas à l’état naturel et engendrent environ 12 % de l’effet de serre additionnel.
Le plus grand contributeur de l’effet de serre additionnel, environ 53 %, reste le dioxyde de carbone, qui provient pour l’essentiel de la combustion des énergies fossiles – charbon, gaz, pétrole -, de certaines industries et de la déforestation.