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Isolation des combles en copropriété : optimisez votre énergie et confort

Publié le 24 juillet 2024 - par expert isolation
Isolation des combles en copropriété

L’isolation combles en copropriété est un enjeu majeur en France. En effet, les combles perdus représentent une source importante de déperditions thermiques, pouvant aller jusqu’à 30 % de la consommation énergétique d’un bâtiment. Isoler ses combles permet donc de réaliser des économies d’énergie significatives, tout en améliorant le confort thermique et acoustique des occupants. On vous accompagnera dans toutes les étapes de votre projet d’isolation des combles en copropriété.

Les avantages de l’isolation des combles en copropriété

Depuis la loi ELAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et de la Norme) de 2018, les copropriétés doivent engager des travaux de rénovation énergétique pour atteindre les objectifs fixés par la réglementation française. Cette législation impose aux copropriétés de maintenir un certain niveau de performance énergétique, ce qui passe souvent par des travaux d’isolation, particulièrement des combles.

Les avantages de l’isolation des combles en copropriété sont nombreux et vont bien au-delà de simples économies d’énergie.

-Réduction de la consommation énergétique et des factures de chauffage : l’isolation des combles permet de réduire considérablement les déperditions thermiques, ce qui diminue la consommation d’énergie nécessaire pour le chauffage. Cette réduction peut atteindre jusqu’à 30 % de la consommation totale d’énergie d’un bâtiment. En conséquence, les factures de chauffage peuvent baisser de plusieurs centaines d’euros par an et par logement, rendant les dépenses énergétiques plus prévisibles et plus contrôlées.

Amélioration du confort thermique : une isolation efficace des combles contribue à une meilleure régulation de la température intérieure du logement. En hiver, elle empêche la chaleur de s’échapper, ce qui aide à maintenir une température agréable à l’intérieur et évite les sensations de froid. En été, elle limite l’entrée de la chaleur, gardant ainsi le logement frais et confortable même lors de fortes chaleurs.

-Meilleur confort acoustique : l’isolation des combles ne se limite pas à la protection thermique. Elle améliore également l’isolation phonique du logement, ce qui est particulièrement important dans les zones urbaines bruyantes ou proches de sources de bruit (routes, aéroports, etc.). Cette réduction des nuisances sonores améliore la qualité de vie des occupants.

-Valorisation du patrimoine immobilier : les copropriétés qui ont isolé leurs combles sont souvent plus attractives pour les acheteurs et les locataires potentiels. Cela peut augmenter la valeur de la propriété et faciliter sa vente ou sa location. Une bonne isolation est souvent un critère important pour les acquéreurs soucieux de la performance énergétique et du confort du logement.

-Contribution à la transition énergétique : en réduisant la consommation d’énergie, l’isolation des combles aide à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique. Elle soutient également les objectifs nationaux de transition énergétique, qui visent à réduire la dépendance aux énergies fossiles et à promouvoir l’utilisation d’énergies renouvelables.

Les différentes techniques d’isolation des combles en copropriété

Il existe principalement deux techniques pour isoler les combles dans une copropriété, chacune avec ses propres avantages et inconvénients.

-L’isolation par l’intérieur : cette méthode consiste à poser l’isolant sur le plancher des combles ou sous les rampants de la toiture. Elle est généralement plus simple et moins coûteuse à mettre en œuvre. Cette technique est particulièrement adaptée aux combles perdus, où l’espace n’est pas utilisé comme pièce de vie. Elle permet une installation rapide et ne nécessite pas de modifier la toiture existante. Cependant, elle peut réduire légèrement l’espace disponible dans les combles.

-L’isolation par l’extérieur : cette technique implique de placer l’isolant sur la toiture, par-dessus les chevrons. Bien qu’elle soit plus performante car elle supprime les ponts thermiques, elle est aussi plus onéreuse et complexe à réaliser. Cette méthode est souvent utilisée lors de la réfection de la toiture, car elle permet de ne pas réduire l’espace intérieur. Elle offre une isolation continue et protège également la structure du toit des variations climatiques.

Le choix de la méthode d’isolation dépend de plusieurs facteurs, notamment la configuration de la copropriété, le budget disponible, les objectifs de performance énergétique, et le type de combles (aménagés ou perdus). Il est essentiel de bien évaluer les besoins et les contraintes spécifiques de chaque copropriété avant de prendre une décision.

Les étapes d’un projet d’isolation des combles en copropriété

Un projet d’isolation des combles en copropriété se déroule en plusieurs étapes, chacune étant cruciale pour garantir le succès de l’opération.

1. Diagnostic énergétique : identifier les besoins et les priorités

La première étape dans un projet d’isolation des combles est de réaliser un diagnostic énergétique de la copropriété. Ce diagnostic, effectué par un professionnel certifié (bureau d’études ou diagnostiqueur), permet d’évaluer les principales sources de déperdition thermique dans le bâtiment. Les combles sont souvent responsables de 25 à 30 % des pertes de chaleur, ce qui en fait une priorité dans les travaux d’isolation. Ce diagnostic donne une vision claire des performances énergétiques actuelles du bâtiment et des améliorations possibles. Il constitue également une base solide pour justifier l’investissement et convaincre les copropriétaires de l’importance des travaux. Le rapport établi va détailler les types d’isolation recommandés, qu’il s’agisse d’isolation par soufflage, pose de panneaux ou autres solutions adaptées aux caractéristiques du bâtiment.

2. Choix de l’entreprise : garantir la qualité des travaux

Une fois le diagnostic réalisé, il est essentiel de choisir une entreprise qualifiée pour mener à bien les travaux. Il est recommandé d’opter pour une entreprise certifiée RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), un label qui atteste de la compétence de l’entreprise en matière de performance énergétique et de respect des normes environnementales. Ce critère est non seulement une garantie de qualité, mais également un passage obligé pour bénéficier de certaines aides publiques telles que MaPrimeRénov’ ou les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE). L’entreprise RGE doit être capable de proposer des solutions adaptées aux spécificités de la copropriété, tout en assurant la mise en œuvre d’un chantier conforme aux standards techniques et de sécurité.

3. Demande de devis : comparer pour optimiser les coûts

La demande de devis est une étape incontournable pour évaluer les coûts des travaux et s’assurer de faire le meilleur choix. Il est recommandé de solliciter plusieurs entreprises et de comparer non seulement les prix, mais aussi les prestations offertes. Un devis détaillé doit inclure la description des matériaux utilisés, la méthode d’isolation (soufflage, pose de panneaux rigides, etc.), la durée estimée des travaux et les garanties offertes. Il est important de vérifier les références des entreprises, leurs précédents chantiers et leur réputation. La transparence est clé : des devis bien détaillés permettent d’éviter les mauvaises surprises lors de la réalisation. Assurez-vous que toutes les prestations nécessaires, y compris la gestion des déchets et le nettoyage de fin de chantier, soient incluses.

4. Vote en assemblée générale : obtenir l’approbation des copropriétaires

Les travaux d’isolation des combles, comme toute intervention d’envergure en copropriété, doivent être validés par l’assemblée générale des copropriétaires. Selon la loi, la décision doit être prise à la majorité absolue des voix. Il est donc primordial de bien préparer cette étape en amont. Informer clairement les copropriétaires sur les bénéfices attendus, tant en termes d’économies d’énergie que de confort thermique, est essentiel pour emporter l’adhésion. Il est aussi important d’expliquer les modalités de financement, notamment les aides disponibles, et de bien anticiper les éventuels désaccords. Plus la communication est claire et transparente, plus les chances d’obtenir un vote favorable sont grandes. Une présentation détaillée du diagnostic énergétique et des devis, accompagnée d’une estimation des économies futures sur les charges de chauffage, facilitera la prise de décision.

5. Réalisation des travaux : suivi et coordination

Une fois les travaux votés et l’entreprise sélectionnée, les travaux d’isolation des combles peuvent débuter. Selon l’ampleur du projet, ces travaux peuvent durer de quelques jours à plusieurs semaines. Il est essentiel de suivre de près le déroulement du chantier. Un représentant de la copropriété (souvent le syndic ou un membre du conseil syndical) doit être en contact régulier avec l’entreprise pour s’assurer que les travaux avancent selon le calendrier prévu et qu’ils sont réalisés conformément aux spécifications du devis. La qualité de l’isolation dépend également de la précision et de l’exécution des travaux, donc une vigilance accrue est nécessaire pendant cette phase. Il est aussi conseillé de prévoir des visites régulières du chantier pour vérifier que tout se déroule comme convenu, en particulier lors des étapes critiques comme la pose de l’isolant ou les finitions.

6. Réception des travaux : validation de la conformité

Lorsque les travaux sont achevés, il est crucial de procéder à une inspection minutieuse. La réception des travaux marque l’étape finale du projet et consiste à vérifier que tout a été réalisé conformément aux termes du contrat et du devis. Cette inspection doit porter sur la qualité de l’isolation, la propreté du chantier, et la conformité aux normes en vigueur. Un représentant de la copropriété et l’entreprise doivent signer une attestation de fin de chantier. Si des réserves sont formulées (finitions incomplètes, défauts d’exécution, etc.), elles doivent être notées sur ce document, et l’entreprise est tenue de les corriger. La signature de cette attestation est également nécessaire pour libérer certains paiements et pour enclencher la demande de certaines aides financières. Enfin, les copropriétaires pourront commencer à observer les bénéfices concrets de l’isolation, notamment une meilleure performance énergétique et des économies sur les factures de chauffage.

Chaque étape de ce processus est cruciale pour assurer non seulement la qualité des travaux, mais aussi pour garantir que la copropriété bénéficie pleinement des aides financières disponibles et des économies énergétiques à long terme.

Les aides financières

l existe plusieurs aides financières pour soutenir les travaux d’isolation des combles en copropriété, rendant ces projets plus accessibles financièrement. Ces aides visent à alléger le coût des rénovations énergétiques et à encourager les copropriétés à améliorer leur performance énergétique. Voici une vue d’ensemble des principales aides disponibles :

-MaPrimeRenov’ Copropriété : MaPrimeRenov’ Copropriété est une aide financière spécifique pour les travaux d’isolation dans les copropriétés. Cette subvention est destinée aux copropriétés qui réalisent des travaux d’isolation par l’intérieur des combles. Le montant de l’aide varie en fonction des revenus des copropriétaires et de la performance énergétique des travaux réalisés. En général, plus les travaux permettent d’améliorer l’efficacité énergétique de l’immeuble, plus l’aide sera conséquente. Cette aide vise à réduire le coût pour les copropriétés, facilitant ainsi la réalisation de projets d’isolation et encourageant les rénovations énergétiques.

-Éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) : l’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) est un prêt sans intérêts destiné à financer les travaux de rénovation énergétique, dont l’isolation des combles. Il permet de couvrir une partie des frais liés aux travaux sans entraîner de coût supplémentaire en intérêts. Le montant du prêt dépend du coût des travaux et des économies d’énergie attendues. Il est accordé sans condition de ressources et peut être remboursé sur une période allant jusqu’à 15 ans. Ce dispositif est particulièrement avantageux pour les copropriétaires qui souhaitent financer les rénovations sans alourdir leur budget.

-Certificats d’économies d’énergie (CEE) : les certificats d’économies d’énergie (CEE) sont un mécanisme par lequel les fournisseurs d’énergie doivent promouvoir des actions d’économie d’énergie pour compenser leurs obligations réglementaires. Les copropriétés réalisant des travaux d’isolation peuvent bénéficier de primes versées par ces fournisseurs en échange des CEE. Cette aide permet de financer une partie des travaux et est une source de financement non négligeable. Les primes varient en fonction des économies d’énergie réalisées et des caractéristiques des travaux effectués.

-Aides locales : de nombreuses collectivités territoriales offrent des aides financières spécifiques pour les travaux d’isolation des combles, en plus des dispositifs nationaux. Ces aides locales peuvent prendre la forme de subventions, de prêts à taux réduit ou de crédits d’impôt. Elles varient en fonction des régions et des communes, et il est donc essentiel de se renseigner auprès de la mairie ou de la communauté de communes pour connaître les aides disponibles. Ces aides sont souvent cumulables avec les dispositifs nationaux, augmentant ainsi le soutien financier pour les projets d’isolation.

Les aides financières peuvent souvent être cumulées, permettant de réduire de manière significative le coût global des travaux d’isolation.

Le choix de l’isolant

Lors de la réalisation d’un projet d’isolation des combles, le choix de l’isolant joue un rôle fondamental. En fonction de ses caractéristiques, il influence non seulement les performances thermiques et acoustiques de votre logement, mais aussi le coût global des travaux. Voici un aperçu détaillé des principaux types d’isolants et de leurs spécificités.

-La laine de verre

La laine de verre est l’un des isolants les plus répandus sur le marché en raison de son excellent rapport qualité-prix. Fabriquée à partir de verre recyclé ou de sable, elle offre une bonne isolation thermique tout en présentant de bonnes performances en matière d’isolation acoustique.

Son principal avantage est sa facilité d’installation : elle se découpe et se pose aisément, que ce soit en rouleaux ou en panneaux. Elle est aussi relativement légère et accessible financièrement, ce qui en fait un choix courant pour l’isolation des combles. Cependant, elle présente quelques inconvénients, notamment une sensibilité à l’humidité. En cas d’infiltration d’eau ou d’humidité persistante, la laine de verre peut perdre de son efficacité et voir son pouvoir isolant diminuer. Il est donc essentiel de s’assurer que la toiture soit bien étanche avant d’opter pour cet isolant.

-La laine de roche

Autre isolant minéral, la laine de roche est fabriquée à partir de roche volcanique, ce qui lui confère des propriétés spécifiques. Elle est réputée pour sa résistance au feu, car elle est incombustible, ce qui en fait un excellent choix pour les combles aménagés ou dans des zones nécessitant une protection contre les risques d’incendie.

En termes de performance acoustique, la laine de roche est l’un des meilleurs isolants disponibles. Elle absorbe efficacement les bruits extérieurs, mais aussi les nuisances sonores intérieures, comme celles générées entre les différentes pièces d’un logement. Côté thermique, ses propriétés sont comparables à celles de la laine de verre, avec une légère supériorité en matière de longévité et de résistance à l’humidité. Cependant, son coût est généralement plus élevé, justifié par ses performances globales.

-Le polystyrène expansé (PSE)

Le polystyrène expansé est un isolant synthétique qui se distingue par sa légèreté et sa facilité de manipulation. Souvent utilisé pour l’isolation des combles, il se présente sous forme de plaques rigides, ce qui en fait un matériau simple à poser. Il offre une bonne résistance thermique, ce qui permet de maintenir une température agréable en hiver comme en été.

En revanche, le polystyrène expansé est moins performant en termes d’isolation phonique. Si les nuisances sonores sont un problème dans votre habitat, il est préférable de le combiner avec un autre matériau plus efficace pour l’insonorisation. Il est également important de noter que le polystyrène expansé peut perdre en efficacité en cas d’exposition prolongée à l’humidité.

-La mousse polyuréthane (PU)

La mousse polyuréthane est un isolant synthétique qui se distingue par sa capacité à s’infiltrer dans les moindres recoins. Appliquée sous forme de mousse liquide qui s’expanse pour remplir tous les interstices, elle forme une couche continue sans joints, ce qui garantit une isolation parfaite, même dans les combles les plus difficiles d’accès.

Elle est particulièrement appréciée pour ses excellentes performances thermiques. Avec une faible épaisseur, elle offre une résistance thermique élevée, ce qui permet de limiter l’encombrement dans les combles. Cependant, la mousse polyuréthane est plus coûteuse que les autres isolants minéraux et peut présenter certains inconvénients, notamment sa sensibilité aux variations de température. De plus, lors de son application, elle peut émettre des composés organiques volatils (COV), ce qui nécessite de prendre des précautions lors de sa mise en œuvre.

Les matériaux biosourcés

Les isolants biosourcés, tels que la laine de chanvre, la ouate de cellulose ou encore le liège, sont des alternatives écologiques aux matériaux synthétiques et minéraux traditionnels. Issus de matières premières renouvelables, ces matériaux sont de plus en plus prisés pour leur faible impact environnemental et leur capacité à être recyclés.

Ces isolants offrent de bonnes performances thermiques et acoustiques, tout en contribuant à améliorer la qualité de l’air intérieur, car ils ne dégagent pas de substances toxiques. Le chanvre, par exemple, est naturellement résistant à l’humidité, ce qui en fait un bon choix pour les environnements humides. La ouate de cellulose, fabriquée à partir de papier recyclé, est également reconnue pour son excellente capacité à réguler l’humidité et ses bonnes performances acoustiques. Quant au liège, il se distingue par sa longévité et sa résistance naturelle aux insectes et aux champignons.

Cependant, ces matériaux biosourcés peuvent être plus coûteux à l’achat, ce qui peut représenter un frein pour certains projets. Leur installation nécessite parfois des techniques spécifiques, ce qui peut augmenter légèrement les coûts de main-d’œuvre.

Le choix de l’isolant pour vos combles dépend de nombreux critères, notamment les performances thermiques et acoustiques souhaitées, la configuration de vos combles, votre budget et vos préoccupations écologiques. Chaque matériau présente des avantages et des inconvénients qu’il est important de prendre en compte. Pour garantir une isolation optimale et durable, il est recommandé de faire appel à un professionnel qui saura vous orienter vers la solution la mieux adaptée à vos besoins et à votre projet.

Les enjeux liés à l’isolation des combles en copropriété

L’isolation des combles en copropriété offre des avantages techniques et financiers considérables, mais elle comporte également des enjeux importants auxquels il est crucial de prêter attention. Voici un développement détaillé de ces enjeux :

  • Gestion des parties communes

Dans une copropriété, la gestion des parties communes, y compris les combles, est une question centrale. Les combles peuvent être classés comme parties communes, privatives, ou mixtes, et cette classification influence la manière dont les travaux doivent être abordés :

-Parties communes : si les combles sont considérés comme des parties communes, les travaux d’isolation devront être décidés en assemblée générale et les coûts seront répartis entre tous les copropriétaires selon les tantièmes de chacun. Il est important de bien définir les modalités de répartition des coûts et des responsabilités afin d’éviter les conflits.

-Parties privatives : si les combles sont privatives, le copropriétaire concerné est généralement responsable des travaux et des coûts associés. Cependant, des travaux dans des parties privatives peuvent également avoir des impacts sur les parties communes, nécessitant souvent l’accord des autres copropriétaires.

-Gestion collective : quelle que soit la classification des combles, il est essentiel de communiquer clairement et de prendre des décisions collectives pour éviter les litiges. Une concertation avec tous les copropriétaires permet de s’assurer que les intérêts de chacun sont pris en compte et que les décisions sont acceptées par tous.

  • Conformité avec la réglementation

Les travaux d’isolation doivent respecter un cadre réglementaire strict :

-Normes de performance énergétique : les travaux doivent être réalisés conformément aux exigences de performance énergétique définies par la réglementation, comme le Code de l’énergie en France. Cela inclut les normes sur la résistance thermique des matériaux et la réduction des déperditions thermiques.

-Réglementations locales : les autorités locales peuvent avoir des prescriptions spécifiques en matière de sécurité, d’esthétique, ou d’impact sur le voisinage. Il est crucial de vérifier et de respecter ces règlements pour éviter des sanctions ou des problèmes de conformité.

-Permis et déclarations : dans certains cas, des permis de construire ou des déclarations préalables peuvent être nécessaires avant d’entreprendre les travaux. Assurez-vous de respecter toutes les procédures administratives pour garantir la légalité du projet.

  • Impact sur la structure du bâtiment

L’isolation des combles peut avoir des répercussions importantes sur la structure du bâtiment :

-Ventilation : une isolation mal conçue peut entraver la ventilation adéquate des combles, entraînant des problèmes de condensation. Il est important de prévoir des solutions pour assurer une ventilation appropriée et éviter des problèmes de moisissure ou de dégradation des matériaux.

-Étanchéité : l’isolation doit être effectuée de manière à garantir l’étanchéité de l’enveloppe du bâtiment. Une mauvaise étanchéité peut entraîner des infiltrations d’eau, des ponts thermiques, et une diminution de l’efficacité énergétique.

-Ponts thermiques : une isolation correcte doit éviter les ponts thermiques, qui sont des zones de déperdition de chaleur. Les détails de mise en œuvre doivent être soigneusement étudiés pour assurer une continuité de l’isolation et prévenir les pertes de chaleur.

  • Communication et gestion des conflits

Les projets de rénovation en copropriété peuvent parfois provoquer des tensions entre copropriétaires :

-Transparence et dialogue : une communication ouverte et transparente est essentielle pour gérer les attentes et les préoccupations des copropriétaires. Informer régulièrement tous les membres de la copropriété sur les progrès et les décisions permet de maintenir une atmosphère de collaboration.

-Gestion des conflits : la gestion proactive des conflits peut inclure la médiation, la consultation de professionnels neutres ou la mise en place de procédures de résolution des litiges. Il est important de traiter les préoccupations des copropriétaires de manière équitable pour maintenir l’harmonie au sein de la copropriété.

-Accord collectif : pour que le projet soit accepté et réussi, il est crucial d’obtenir un consensus lors des réunions de copropriété et de veiller à ce que tous les copropriétaires comprennent les avantages et les implications des travaux.

En conclusion, l’isolation des combles en copropriété est un investissement stratégique qui offre de nombreux avantages en termes de confort, d’économies d’énergie et de valorisation immobilière. Bien que le processus puisse sembler complexe, avec une planification rigoureuse et une bonne gestion, il est possible de mener à bien ces travaux et d’en récolter les bénéfices.

En suivant les étapes décrites, en choisissant les bonnes techniques et les bons matériaux, et en prenant en compte les enjeux spécifiques à votre copropriété, vous pourrez améliorer significativement la performance énergétique de votre bâtiment tout en contribuant à un avenir plus durable. N’hésitez pas à consulter des professionnels spécialisés pour vous accompagner tout au long du processus et maximiser les résultats de votre projet. Pour plus d’informations et bénéficier d’un diagnostic à domicile gratuit, n’hésitez pas à nous contacter au 01 60 77 22 22.

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